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Victoria et son chien-guide nommé Alan.

Le coin de la défense des droits et intérêts

La discrimination à l’égard des équipes constituées d’un maître est d’un chien-guide est illégale, toutefois elle existe toujours

By Victoria Nolan, chef des relations avec les intervenants et de la mobilisation communautaire, Chiens-guides INCA

De retour d’un voyage d’affaires peu après minuit, une femme arrive à l’aéroport international Stanfield de Halifax où un chauffeur de taxi lui refuse ses services.

Lors d’une escapade routière à Kamloops, un homme s’arrête à une station d’essence Shell, où le caissier refuse de lui vendre du café et lui demande de quitter les lieux.

Ces récits sur le refus d’accès des chiens-guides illustrent une tendance inquiétante observée tous les jours dans les collectivités partout au pays. 

Au Canada, il est illégal de refuser l’accès ou un service à une personne travaillant avec un chien-guide. Malheureusement, la discrimination continue de se produire parce que des personnes – comme le chauffeur de taxi et le caissier de la station d’essence Shell – ne connaissent pas les lois qui protègent les équipes constituées d’un maître et d’un chien-guide au Canada.

Lors de l’incident de la station d’essence, le propriétaire du chien-guide croyait que la GRC appliquerait la loi et ferait valoir son droit d’être là lorsqu’elle est arrivée à Kamloops. Il a été choqué de voir qu’on l’a plutôt menotté, arrêté et mis à l’arrière de la voiture de police.

Dans un récent sondage de la Fondation INCA à l’intention des équipes constituées d’un maître et d’un chien-guide au Canada, les participants ont souligné que lorsqu’ils ont demandé le soutien de la police dans les cas de discrimination, cette dernière n’était pas au courant des lois protégeant les chiens-guides et leurs propriétaires et ne les appliquait pas.

Lors de l’incident du taxi, la Police régionale de Halifax ne savait pas qu’il lui incombait de faire appliquer la loi. (Elle le sait maintenant.)

L’acquisition d’un chien-guide est une expérience qui transforme une vie. Faire partie d’une équipe constituée d’un maître et d’un chien-guide apporte de la mobilité, de la sécurité et de la confiance, entraînant une plus grande autonomie et un sentiment de connexion avec le monde qui vous entoure.

D’après mes expériences avec mon chien-guide, Alan, je peux affirmer de tout cœur que beaucoup de commerces accueillent les équipes constituées d’un chien-guide et d’un maître. Mais, comme de nombreux autres Canadiens qui comptent sur des chiens-guides, je suis encore victime de discrimination – souvent attribuable à l’ignorance.

Les commerces doivent connaître et respecter les lois qui les concernent – ou cela pourrait leur coûter cher. Les amendes varient de 100 $ à 10 000 $.

Ils devraient également comprendre les différences entre les chiens-guides, les autres chiens aidants, les chiens d’assistance à la thérapie et les chiens de soutien affectif. Il est important de savoir lesquels sont protégés par la législation provinciale et lesquels ne le sont pas.

À une période où les gouvernements provinciaux, municipaux et fédéral mettent l’accent sur l’accessibilité et l’inclusion – et éliminent les barrières auxquelles se heurtent les Canadiens handicapés – les commerces doivent intensifier leurs efforts et collaborer!

Visitez chiensguidespartout.ca pour obtenir plus d’information sur la législation protégeant les équipes constituées d’un maître et d’un chien-guide.