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Faites la connaissance de Veronika Copping – lauréate du Prix de leadership du Conseil national des jeunes!

Le Conseil national des jeunes croit qu’il faut souligner la contribution des jeunes qui vivent avec une perte de vision. C’est pourquoi il a créé le prix de leadership, qui vise à reconnaître les réalisations d’un jeune qui se surpasse afin de changer les choses dans sa communauté.

En tant que fondatrice et directrice générale du JuiceBox Project, Veronika Copping a contribué à éviter que plus d'un quart de million de récipients à boisson ne se retrouvent  dans la nature, tout en collectant des fonds pour acheter des fauteuils roulants à des enfants qui ne pourraient pas se les offrir. 

Pour ses réalisations exceptionnelles, Veronika Copping est la lauréate du Prix de leadership 2020 du Conseil national des jeunes! 

Emilee Schevers, membre du Conseil national des jeunes d'INCA, s'est assise avec Veronika (virtuellement!) pour en savoir plus sur son travail bénévole.

Emilee : Peux-tu nous parler un peu de toi?

Veronika adolescente tient un sac poubelle blanc rempli de bouteilles recyclées. Veronika : Je viens de Surrey, en Colombie-Britannique, et même si je n’ai que 18 ans, je ne suis pas une adolescente comme les autres. J'aime tout ce qui touche au leadership et au bénévolat, ainsi que tout ce qui me permet de montrer ma créativité. Je fréquente actuellement le campus Okanagan de l'Université de la Colombie-Britannique, où je travaille à l'obtention d'un baccalauréat ès arts en philosophie, sciences politiques et économie, avec une mineure en mathématiques.

Emilee: Quelles sont les activités de bénévolat auxquelles tu participes?

Veronika : Le leadership communautaire fait partie de ma vie depuis toujours et m'a permis de devenir la pionnière que je suis aujourd'hui. À ce jour, j'ai effectué plus de 2 000 heures de bénévolat dans des domaines aussi variés que l'engagement communautaire, le mentorat, le leadership, le travail sans but lucratif, les missions à court terme, l'engagement auprès des personnes âgées, etc. Mon engagement bénévole le plus important est celui de mon organisme sans but lucratif, le Juicebox Project. Je siège également au conseil de leadership des jeunes de la ville de Surrey et je fais du bénévolat auprès de la Fondation SPARK, du programme Youth LEAD de mon église, de l'établissement de soins Fleetwood Place et du programme 4-H de la Colombie-Britannique... pour n'en nommer que quelques-uns! 

Emilee : Peux-tu me parler du JuiceBox Project?

Veronika : Le Juicebox Project est un organisme sans but lucratif que j'ai lancé à l'âge de six ans pour aider à parrainer des fauteuils roulants pour des enfants au Guatemala. Nous collectons des contenants de boissons recyclables, nous les retournons contre de l'argent, et nous utilisons cet argent pour payer des fauteuils roulants à des enfants qui n'auraient autrement pas les moyens d'en acheter un. À ce jour, nous avons pu parrainer plus de 100 fauteuils roulants!

Nous sommes en 2008 et Veronika est une fillette qui tire un chariot rempli de sacs de bouteilles recyclables. Emilee : Pourquoi as-tu commencé à faire du bénévolat?

Veronika : Honnêtement, j'ai commencé à faire du bénévolat avant même de savoir ce que le mot « bénévole » signifiait. Mon grand-père est bénévole pour une organisation appelée Hope Haven Canada, qui s'occupe aussi de fauteuils roulants, et j'ai commencé à l'aider dès que j'ai pu marcher. Depuis, j'ai eu la chance d'avoir plusieurs opportunités qui se sont présentées à moi et qui ont été très enrichissantes. 

Emilee : Quelle est la chose la plus géniale que tu as faite grâce à ton travail bénévole?

Veronika : Il y a tellement d'expériences uniques que j'ai vécues, mais mes voyages au Guatemala se démarquent nettement! Le fait de pouvoir voir de mes propres yeux les enfants qui reçoivent des fauteuils roulants grâce au projet a vraiment changé ma vie et m'a donné l'impulsion dont j'ai besoin pour continuer. De plus, le Guatemala est un pays magnifique avec beaucoup d'histoire à découvrir. 

Emilee : Raconte-moi ton expérience avec TedX. 

Veronika : Je n'ai jamais pensé que je donnerais une conférence TED, et c'est honnêtement par hasard que cela s'est produit. J'assistais à un événement scolaire et j'y faisais une présentation lorsqu'une enseignante, que je n'avais jamais rencontrée auparavant, a mentionné à tous les élèves présents qu'il allait y avoir une conférence TEDxKids, et que si quelqu'un voulait s'inscrire, elle serait prête à l'aider. La semaine suivante, nous avons tourné quelques clips et envoyé une candidature. J'ai ensuite été présélectionnée et j'ai dû passer une audition avant d'être finalement choisi comme l'un des conférenciers. 

Au Guatemala, une jeune Veronika s'accroupit à côté d'une jeune fille en fauteuil roulant. Elles se tiennent par le bras et posent pour la photo. Donner une conférence TEDxKids a été l'un des plus grands moments de ma vie, et c'est quelque chose que la plupart des gens ne peuvent pas mettre sur leur CV! De nombreuses portes se sont ouvertes après ma conférence, comme celle d'être parrainée par Barbie (Mattel) pour sa campagne « Be Super » et de prendre la parole à la conférence de l'association provinciale des bénévoles. Dans l'ensemble, c'est quelque chose que je suggérerais à tous ceux qui peuvent donner une conférence TED de ne pas rater l’occasion. 

Emilee : Si tu pouvais donner un conseil à un jeune ou à quelqu'un qui cherche à faire du bénévolat, quel serait-il?

Veronika : Il faut arrêter d'écouter la société quand elle nous dit que nous sommes l'avenir. Parce que nous ne sommes pas l'avenir, nous sommes le présent. Nous sommes l'ici et le maintenant. Il y a de petites choses que nous pouvons faire chaque jour pour créer un mouvement positif dans notre société. Et ce sont les petites choses qui apportent de grands changements dans le monde. 

Emilee : Quelles opportunités t'ont aidé à devenir la leader que tu es aujourd'hui?

Veronika : J'ai eu la chance d'être au bon endroit au bon moment et de pouvoir tendre la main à ceux qui m'entourent. J'ai beaucoup de membres de ma famille, d'amis, de professeurs et de mentors qui m'ont aidée à me rendre là où je suis aujourd'hui. La plus grande opportunité serait simplement d'utiliser ma voix pour dénoncer les injustices dans le monde et d'avoir le courage de prendre les mesures nécessaires pour les combattre. 

Au Guatemala, Veronika adolescente, s'accroupit à côté d'une jeune fille en fauteuil roulant. Elles colorient une feuille de papier. Emilee : En quoi le fait d'être un leader communautaire t'a-t-il été bénéfique?

Veronika : Chacune des organisations dans lesquelles j'ai investi beaucoup de temps m'a permis de grandir et de devenir ce que je suis, de découvrir mes talents et mes passions, et surtout de créer un moyen pour moi de redonner à ma communauté et au monde. Je ne serais pas qui je suis ni où je suis aujourd'hui sans ces belles occasions. Je suis reconnaissante envers ma communauté de m'avoir façonnée et modelée pour devenir la personne que je suis fière d'être.

Emilee : Quelles sont les plus grandes compétences ou leçons que tu as acquises grâce au travail communautaire? 

Veronika : J'ai vaincu de nombreuses peurs au fil des ans et j'ai acquis des compétences en le faisant. J'ai appris à avoir de solides compétences en communication et à interagir avec des professionnels du monde des affaires pour développer le projet Juicebox. J'ai appris que l'échec n'est pas synonyme d'arrêt, mais plutôt de reprise et de nouvelle tentative, et qu'il existe des personnes prêtes à m'aider et à me soutenir dans mes rêves et mes aspirations. Mais plus que tout, j'ai appris à avoir de la compassion pour ceux qui m'entourent, et surtout pour ceux qui ne peuvent pas se défendre. 

Pour en apprendre davantage sur The JuiceBox Project, visitez juiceboxproject.ca.